nos partenaires
Grâce au système de calcul Bullx B710 DLC, plus de ressources de calcul sont également mises à disposition de nos partenaires:
Évolution de la puissance de calcul à Météo-France
Pour tirer bénéfice des évolutions de la technologie, Météo-France procède
à des renouvellements réguliers de ses moyens de calcul intensif. Entre 1992,
date d’acquisition du premier supercalculateur, et 2014, la puissance de calcul
théorique a été multipliée par plus de 500 000.
Les gains affichés concernent la puissance théorique.
* En puissance réelle, le gain est de l'ordre de 12.
un supercalculateur ?
Les supercalculateurs sont des ordinateurs capables d'effectuer rapidement
un grand nombre de calculs. Apparus dans les années 1960, ils sont aujourd’hui incontournables en météorologie et en climatologie, mais aussi en recherche géologique et pétrolière, dans le monde de la défense ou encore dans celui
de la finance et des assurances...
A Météo-France, les supercalculateurs travaillent en temps réel pour les besoins
de la prévision. Ils permettent également de reconstituer les conditions climatiques passées à partir d’archives d’observation ou d’en simuler les évolutions futures. Enfin, ils sont utilisés dans la recherche sur les phénomènes atmosphériques.
Un supercalculateur, qu’est-ce que c’est ?
1 petaFLOPS DE puissance réparti sur deux sites
Qu’est-ce qu’un petaFLOPS ?
Un million de milliards d’opérations par seconde.
Évolution de la puissance de calcul à Météo-France
DEUX MACHINES IDENTIQUES
Le système de calcul intensif de Météo-France est constitué de deux supercalculateurs : l’un est installé sur le site toulousain de l’établissement, l’autre dans la salle de calcul mutualisée de l’espace Clément Ader. Cette double localisation permet d’en sécuriser le fonctionnement.
Prévisions et recherche au cœur de la machine
Le calcul massivement parallèle
Les supercalculateurs de Météo-France ont une architecture massivement parallèle : ils décomposent les tâches à effectuer en milliers de sous-tâches qu’ils traitent de manière simultanée. Une prévision à 24h avec le modèle à maille fine Arome est
exécutée en une demi-heure par le supercalculateur. Il faudrait
de plusieurs mois à plusieurs années à un ordinateur individuel pour faire de même.
70 %
Prévision numérique du temps
15 %
recherche climatique
10 %
Océanographie
MERCATOR et SHOM
4 %
Recherche avancée
en simulation numérique
CERFACS
1 %
Divers
le « Direct liquid cooling »
Le Bullx B710 DLC bénéficie d'un système de refroidissement innovant qui lui permet de consommer moins d'électricité que le supercalculateur précédent, pour une puissance de calcul
12 fois plus grande. Les composants chauds (un processeur en production peut atteindre 80°C !) sont refroidis par contact avec une lame dans laquelle circule un liquide froid (15°C à l’entrée, 20°C en sortie).
Le Direct Liquid Cooling
Une puissance de calcul accrue permet…
… d'assimiler plus
de données d'observation
dans les modèles de prévision : jusqu’à 5 fois plus pour le modèle global Arpège
AVANT
AUJOURD'HUI
… D’améliorer la résolution
des modèles
Une résolution deux fois plus fine
pour le modèle Arome, centré
sur la métropole (1,3 km au lieu de 2,5 km)
… De réaliser des simulations
plus fréquentes
Pour suivre au plus
près l’évolution de
l’atmosphère
Ces progrès permettront
d'améliorer la qualité
des prévisions : localisation
et intensité des tempêtes,
occurrence et dissipation
des brouillards, phénomènes
orageux, nébulosité...
Des bénéfices pour tous les utilisateurs
Grand public, sécurité civile, navigation aérienne, défense, agriculture, transport, BTP…
Une meilleure anticipation
des phénomènes remarquables
et dangereux
Des prévisions du temps
plus fiables
et une meilleure prise
en compte des incertitudes
de meilleures prévisions
des submersions marines,
des hauteurs de vagues,
de la dispersion des polluants…
Des objectifs ambitieux en R&D
Affiner la représentation
de processus atmosphériques
(brouillard, turbulence...) dans les modèles
de prévision du temps.
étudier les changements
climatiques globaux et régionaux
grâce à une représentation plus fidèle du «système Terre»
dans les simulations à longue échéance et la mise en oeuvre
d’un modèle de climat régional à très haute résolution (2,5 km).
Cela bénéficiera au prochain rapport du GIEC.
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